Ferme St-Ours… une histoire de famille

De génération en génération


 

 

IL Y A PLUSIEURS DÉCENNIES

 

Alors que les voitures et l’électricité n’existaient pas encore, un fier colon décida de s’installer sur les rives de la rivière Richelieu. Il défricha la terre, la laboura, y sema des grains et fit pousser diverses céréales. Rapidement, il prit conscience de la richesse du sol et des opportunités qui s’offraient à lui. C’est alors qu’il bâtit sa ferme et y éleva des animaux.

Les générations passèrent et François-Xavier Poitevin devint propriétaire de ce lopin de terre. Quelques années plus tard, en 1861, son fils prit la relève de la ferme. Avec les années, la technologie se développa et la ferme se spécialisa. Ernest Bourgeois, mari de Marguerite Poitevin continua l’exploitation de la ferme laitière.

En 1958, le fils d’Ernest Bourgeois, Marcel, épousa Solange Préfontaine. Ils devinrent copropriétaires en 1961 de ce qui deviendrait un exemple de réussite dans le milieu agricole québécois. Ferme laitière composée d’une centaine de têtes de vaches Ayrshire, la ferme se mérita plusieurs prix pour la qualité de ses bêtes. De plus, la cabane à sucre familiale accueillait aussi des groupes dans le temps des sucres. Toute la famille participa aux travaux de la ferme : traite des vaches, semences, récolte des foins et des grains, compétitions, etc. Rien n’empêcha Marcel de vivre de sa passion : l’agriculture. Pas même le feu de 1987 qui ravagea l’étable. Dès le premier instant, amis et famille vinrent aider à secourir les bêtes et à reconstruire la bâtisse. La Ferme St-Ours était toujours vivante. Ensemble, Marcel, Solange et les familles participèrent à divers concours, tels que les expositions agricoles de St-Hyacinthe, Sorel, Ottawa, Toronto et Québec, et des championnats de taureaux.

Riviere

 


 

UN TOURNANT MAJEUR

 

En 1993, suite à leur belle carrière, Marcel et Solange décidèrent de léguer leurs parts aux enfants intéressés. Quelle ne fut pas leur surprise d’apprendre que leurs filles prendraient les rennes de l’entreprise familiale.

En effet, ce fut Martine et son mari, Serge, ainsi que Chantal, qui prirent la relève. Par la même occasion, ils changèrent l’orientation de la Ferme St-Ours pour se diriger vers la production avicole. Celle-ci débuta modestement avec un quota de 20 000 poules brunes dans l’ancienne étable réaménagée en poulailler. 

Les trois propriétaires, diplômés universitaires en agronomie et en comptabilité, conservèrent leur emploi respectif, tout en gérant la ferme. Serge s’occupe des opérations de la ferme, Martine veille à la nutrition et Chantal s’occupe du volet administratif. Encore une fois, la Ferme St-Ours innovait, car il était difficile à l’époque d’imaginer travailler sur la ferme et mener une carrière de front, simultanément.

En 1996, la Ferme St-Ours bâtit une pouponnière de porcelets, mais la vendit deux ans plus tard pour se porter acquéreuse de la Ferme Avitech à l’Ange-Gardien. Depuis, elle ne cesse de croître, tout en restant dans le domaine avicole et en diversifiant sa production. La ferme prône l’innovation, le respect et l’authenticité.  Les nombreux projets des propriétaires en sont la preuve.

 

Poules

 


 

LA NOUVELLE GÉNÉRATION

Le transfert du flambeau à la génération suivante, soit la 7e génération de la ferme familiale, a débuté. Pour le moment, certains enfants des propriétaires ont démontré leur désir de s’investir dans l’entreprise. Le travail d’équipe et la complémentarité des forces de chacun assurent le succès à venir et la pérennité de l’entreprise familiale.